Mutilations des jeunes animaux...

... l'écornage et la castration sur la sellette

Pour des raisons pratiques, des mutilations très douloureuses sont couramment pratiquées sur les jeunes veaux et porcelets. N'est-il pas possible de trouver des alternatives satisfaisant à la fois les éleveurs, les consommateurs et les animaux ? C'est la question que va poser le projet ALCASDE (Alternatives to castration and dehorning) aux différents acteurs concernés, lors d'une réunion qui se tiendra les 28 et 29 octobre prochains. Les scientifiques, les éleveurs, les industriels et les associations de protection animale réussiront-ils à trouver une solution qui satisfasse toutes les parties ? La Protection mondiale des animaux de ferme (PMAF) y est invitée, et participera activement aux débats

Rappelons le contexte : l'écornage des jeunes veaux consiste à empêcher la croissance de la corne en lui coupant l'alimentation sanguine. Les petits cornillons, avant même qu'ils ne soient visibles à l'œil nu, sont brûlés chimiquement ou mécaniquement. Les principales alternatives se tournent vers la sélection génétique d'animaux sans cornes ou plus simplement vers l'arrêt de l'écornage. Du côté des porcs, les porcelets mâles sont castrés à vif avant d'atteindre l'âge d'une semaine, dans le but d'éviter une odeur désagréable dans la viande (due à deux substances sexuelles mâles). La méthode utilisée, qui consiste à couper les testicules avec un scalpel, pourrait être remplacée par une vaccination (immunocastration) ou par la production de mâles entiers (non castrés) accompagnée d'une détection des odeurs fortes sur la chaine d'abattage.

Les animaux de ferme doivent avoir une vie décente avant leur mort, les souffrances physiques et morales sont inadmissibles...
Conditions d'élevage, transports et abattage... sont indignes...
Mangez moins de viande...

C'est pour cela que je suis devenue végétarienne.
Nous n'avons pas besoin de manger les animaux, ce sont des êtres qui souffrent comme les humains, seulement les animaux n'ont rien à dire même pas le droit de vivre tranquille

Tant que les éleveurs n'auront pas la crainte de la diminution générale de la consommation de produits d'origine animale, ils risquent de rester sourds aux demandes de cessation de ces cruautés .
Qu'on se le dise ...