Témoignage d’un dernier souffle
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Témoignage d’un dernier souffle
Je ne me doutais pas devoir souffrir un jour, souffrir tout court et encore moins au nom d’une religion.
J’entendais parler ces hommes de viande halal obtenue au travers d’un rite musulman et même de viande cachère voulue dans le rite juif.
Il était question d’abattage selon certaines règles, sans étourdissement possible.
Bien malheureusement je pus plus tard constater à mes dépends que ces mêmes règles n’étaient pas respectées…
Comment aurais-je pu comprendre que le morceau de viande c’était moi et que la mort venait plus vite que prévu, servie la tête en bas, dans l’horreur la plus totale ?
Déjà marqué par la séparation brutale d’avec ma mère, après l’avoir appelée des jours durant, je me suis trouvé entassé quelques mois plus tard dans un camion, étouffant en cet espace mouvant, assoiffé et oubliant tout espoir de paix.
Moi, petit veau parmi d’autres, effrayé et blessé par bien des chutes, je pu enfin me redresser lorsque le camion stoppa complètement.
Ce n’était pas le dernier arrêt et des images aperçues je m’en serais bien passé !
Il y avait de l’attente et nous dûmes patienter un moment devant l’agonie d’animaux, sans se douter que bientôt notre sort serait certainement le même : l’ouverture par laquelle l’air chaud pénétrait donnait sur la fenêtre d’un grand hangar.
Des cages de poulets vivants s’entassaient depuis des heures certainement, sans eau ni nourriture.
Certains étaient même mourants.
Ils étaient sortis rudement et suspendus par les pattes, à la chaine.
Ils restaient la tête en bas parfois plus de 5 minutes !
Ceux qui attendaient toujours dans les caisses étaient témoin de tout ce qui se passait sous leurs yeux.
Et le spectacle, pourtant déjà difficile à voir, se transforma en spectacle de l’horreur.
Combien j’ai regretté à ce moment là que mon camion de torture ne redémarre pas !
Je voyais le sol de cet hangar : il était recouvert de sang frais et de sang coagulé alors même que quelques poulets le traversaient en courant…s’étaient-ils échappés ?
Depuis combien de temps s’égaraient-ils ainsi dans le sang de leurs frères ?
En tout cas, la chaine défilait, dans les cris sourds de mes congénères, me glaçant de ce que je voyais : elle allait trop vite devant un homme seul et dépassé, qui courait d’une machine à l’autre.
Les premiers poulets furent directement égorgés, leur sang gicla sur les autres encore vivants. Je n’ose imaginer l’effroi qui devait les habiter.
Mais l’horreur ne s’arrêta pas là : l’homme fut dépassé et 4 poulets furent ébouillantés vivants sous nos yeux, sans avoir été égorgés.
Encore en vie, ils ont été replacés en début de chaine : retour à la case départ, la souffrance était bien au rendez-vous !
Religion disons-nous ?
Mais au nom de quelle religion un être humain est-il capable d’autant de cruauté ?
Allais-je subir le même sort ?
Je n’allais pas tarder à avoir des réponses…mais ces réponses là je n’en voulais pas.
Pourquoi un jour faire entrer une première bouffée d’oxygène si c’est pour offrir les suivantes à la barbarie des hommes ?
Ne peuvent-ils pas avoir plus de compassion pour tous les êtres qui les entourent, quels qu’ils soient ?
Lentement le décor défila mais trop vite il stoppa.
Dans un grand bruit tout s’installa pour notre descente mais la peur nous paralysait.
Cependant l’homme a une solution à tout et nos tortionnaires se mirent à nous taper à coups de bâtons, nous tirer par les oreilles, les membres, les nasaux, sans aucune pitié !
Face à mon destin, je me trouvai le premier à sortir, le premier à y passer.
Dernier cadeau de cette vie, j’aperçus au loin ma mère, sans doute trop vielle pour faire du lait et ne rapportant plus beaucoup.
Dans une machine étrange elle fut tirée de force, ses yeux exorbités fixèrent les miens et je vis en elle la panique que je n’allais pas tarder à éprouver.
Je ne pouvais rien faire pour la sauver et en moi une immense larme noya mon cœur.
Brutalement, la machine se renversa et sans aucun répit au préalable, un couteau se présenta et lui trancha le cou.
Son sang gicla à la mesure de son stress : aucun bien-être ni aucune considération n’étaient venus l’amoindrir.
En état de choc je réalisai que mon tour était venu !
Jusque là pourtant tranquille car tétanisé, on me prit par les naseaux afin de m’installer dans cette même machine, jusqu’à ce que ma tête se positionne à l’endroit prévu, pourtant bien trop grand.
Quand le piège se mit à tourner j’étais terrifié, la tête toujours maintenue.
Un homme me serrait très fort les maxillaires.
J’essayais désespérément de me redresser et il faisait beaucoup d’efforts pour me coincer.
Cette lutte était mon dernier espoir et j’y mettais toutes mes dernières forces.
C’est finalement avec son genou qu’il parvint à me bloquer et là tout alla très vite.
Il trancha ou plutôt cisailla ma gorge au moins 4 fois avant de me libérer.
Dans cette soif de vivre, à un niveau que beaucoup d’hommes ne doivent pas connaitre, honte à eux, je me suis immédiatement redressé, en pleine agonie pourtant, tentant dans un ultime effort de ramener, haletant, ma tête à l’intérieur de cette horrible machine de contention.
J’ai agonisé là pendant de longues minutes, appelant pour la première fois la mort afin qu’elle mette fin au plus vite à mon supplice.
Ne sommes nous pas au 21ème siècle ?
Comment se peut-il qu’autant d’horreurs puissent encore légalement être produites ?
Seules mes veines furent coupées et mon assassinat dans toutes ces manipulations et tous ces actes, fut lent, stressant et pénible.
Il faut savoir qu'au moment du tranchage de la trachée artère et des carotides, le cerveau contient encore suffisamment de sang pour tenir.
De plus, lors de la section, la moelle épinière n'est pas touchée : celle-ci contient une petite quantité de sang, donc de l'oxygène qui continu d'alimenter le cerveau par le bulbe rachidien.
Ceci explique le fait que j’ai pu vivre plusieurs minutes après cet acte : conscient, j’ai ressenti la douleur, et comme d’autres, j’aurai pu me relever et même courir durant mon agonie.
Religion disions-nous ?
« Lors d’un abattage rituel, les animaux doivent être manipulés avec égards avant la prière et calmés pendant qu’elle est récitée et que leur gorge est tranchée ».
Dans ce dernier souffle je témoigne de pratiques irrespectueuses de tout précepte.
Dans ce dernier souffle je demande à l’humanité entière de se nourrir autrement car dans chaque morceau de viande dont elle se nourrit, elle y trouvera toujours toutes les abominations que nous avons vues et ressenties.
Dans ce dernier souffle je confie ainsi tous mes espoirs en un avenir meilleur pour tous mes frères de la Terre.
J’entendais parler ces hommes de viande halal obtenue au travers d’un rite musulman et même de viande cachère voulue dans le rite juif.
Il était question d’abattage selon certaines règles, sans étourdissement possible.
Bien malheureusement je pus plus tard constater à mes dépends que ces mêmes règles n’étaient pas respectées…
Comment aurais-je pu comprendre que le morceau de viande c’était moi et que la mort venait plus vite que prévu, servie la tête en bas, dans l’horreur la plus totale ?
Déjà marqué par la séparation brutale d’avec ma mère, après l’avoir appelée des jours durant, je me suis trouvé entassé quelques mois plus tard dans un camion, étouffant en cet espace mouvant, assoiffé et oubliant tout espoir de paix.
Moi, petit veau parmi d’autres, effrayé et blessé par bien des chutes, je pu enfin me redresser lorsque le camion stoppa complètement.
Ce n’était pas le dernier arrêt et des images aperçues je m’en serais bien passé !
Il y avait de l’attente et nous dûmes patienter un moment devant l’agonie d’animaux, sans se douter que bientôt notre sort serait certainement le même : l’ouverture par laquelle l’air chaud pénétrait donnait sur la fenêtre d’un grand hangar.
Des cages de poulets vivants s’entassaient depuis des heures certainement, sans eau ni nourriture.
Certains étaient même mourants.
Ils étaient sortis rudement et suspendus par les pattes, à la chaine.
Ils restaient la tête en bas parfois plus de 5 minutes !
Ceux qui attendaient toujours dans les caisses étaient témoin de tout ce qui se passait sous leurs yeux.
Et le spectacle, pourtant déjà difficile à voir, se transforma en spectacle de l’horreur.
Combien j’ai regretté à ce moment là que mon camion de torture ne redémarre pas !
Je voyais le sol de cet hangar : il était recouvert de sang frais et de sang coagulé alors même que quelques poulets le traversaient en courant…s’étaient-ils échappés ?
Depuis combien de temps s’égaraient-ils ainsi dans le sang de leurs frères ?
En tout cas, la chaine défilait, dans les cris sourds de mes congénères, me glaçant de ce que je voyais : elle allait trop vite devant un homme seul et dépassé, qui courait d’une machine à l’autre.
Les premiers poulets furent directement égorgés, leur sang gicla sur les autres encore vivants. Je n’ose imaginer l’effroi qui devait les habiter.
Mais l’horreur ne s’arrêta pas là : l’homme fut dépassé et 4 poulets furent ébouillantés vivants sous nos yeux, sans avoir été égorgés.
Encore en vie, ils ont été replacés en début de chaine : retour à la case départ, la souffrance était bien au rendez-vous !
Religion disons-nous ?
Mais au nom de quelle religion un être humain est-il capable d’autant de cruauté ?
Allais-je subir le même sort ?
Je n’allais pas tarder à avoir des réponses…mais ces réponses là je n’en voulais pas.
Pourquoi un jour faire entrer une première bouffée d’oxygène si c’est pour offrir les suivantes à la barbarie des hommes ?
Ne peuvent-ils pas avoir plus de compassion pour tous les êtres qui les entourent, quels qu’ils soient ?
Lentement le décor défila mais trop vite il stoppa.
Dans un grand bruit tout s’installa pour notre descente mais la peur nous paralysait.
Cependant l’homme a une solution à tout et nos tortionnaires se mirent à nous taper à coups de bâtons, nous tirer par les oreilles, les membres, les nasaux, sans aucune pitié !
Face à mon destin, je me trouvai le premier à sortir, le premier à y passer.
Dernier cadeau de cette vie, j’aperçus au loin ma mère, sans doute trop vielle pour faire du lait et ne rapportant plus beaucoup.
Dans une machine étrange elle fut tirée de force, ses yeux exorbités fixèrent les miens et je vis en elle la panique que je n’allais pas tarder à éprouver.
Je ne pouvais rien faire pour la sauver et en moi une immense larme noya mon cœur.
Brutalement, la machine se renversa et sans aucun répit au préalable, un couteau se présenta et lui trancha le cou.
Son sang gicla à la mesure de son stress : aucun bien-être ni aucune considération n’étaient venus l’amoindrir.
En état de choc je réalisai que mon tour était venu !
Jusque là pourtant tranquille car tétanisé, on me prit par les naseaux afin de m’installer dans cette même machine, jusqu’à ce que ma tête se positionne à l’endroit prévu, pourtant bien trop grand.
Quand le piège se mit à tourner j’étais terrifié, la tête toujours maintenue.
Un homme me serrait très fort les maxillaires.
J’essayais désespérément de me redresser et il faisait beaucoup d’efforts pour me coincer.
Cette lutte était mon dernier espoir et j’y mettais toutes mes dernières forces.
C’est finalement avec son genou qu’il parvint à me bloquer et là tout alla très vite.
Il trancha ou plutôt cisailla ma gorge au moins 4 fois avant de me libérer.
Dans cette soif de vivre, à un niveau que beaucoup d’hommes ne doivent pas connaitre, honte à eux, je me suis immédiatement redressé, en pleine agonie pourtant, tentant dans un ultime effort de ramener, haletant, ma tête à l’intérieur de cette horrible machine de contention.
J’ai agonisé là pendant de longues minutes, appelant pour la première fois la mort afin qu’elle mette fin au plus vite à mon supplice.
Ne sommes nous pas au 21ème siècle ?
Comment se peut-il qu’autant d’horreurs puissent encore légalement être produites ?
Seules mes veines furent coupées et mon assassinat dans toutes ces manipulations et tous ces actes, fut lent, stressant et pénible.
Il faut savoir qu'au moment du tranchage de la trachée artère et des carotides, le cerveau contient encore suffisamment de sang pour tenir.
De plus, lors de la section, la moelle épinière n'est pas touchée : celle-ci contient une petite quantité de sang, donc de l'oxygène qui continu d'alimenter le cerveau par le bulbe rachidien.
Ceci explique le fait que j’ai pu vivre plusieurs minutes après cet acte : conscient, j’ai ressenti la douleur, et comme d’autres, j’aurai pu me relever et même courir durant mon agonie.
Religion disions-nous ?
« Lors d’un abattage rituel, les animaux doivent être manipulés avec égards avant la prière et calmés pendant qu’elle est récitée et que leur gorge est tranchée ».
Dans ce dernier souffle je témoigne de pratiques irrespectueuses de tout précepte.
Dans ce dernier souffle je demande à l’humanité entière de se nourrir autrement car dans chaque morceau de viande dont elle se nourrit, elle y trouvera toujours toutes les abominations que nous avons vues et ressenties.
Dans ce dernier souffle je confie ainsi tous mes espoirs en un avenir meilleur pour tous mes frères de la Terre.
Re: Témoignage d’un dernier souffle
Une de nos amies est Tunisienne musulmane non pratiquante vivant en France, mais lorsqu'elle retourne dans sa famille en Tunisie (famille très pratiquante, les femmes sont entièrement couvertes) pour les vacances, son cadeau de bienvenue par son père, est d'apporter un veau ou jeune boeuf et de l'égorger dans le jardin.
Elle ne dit rien, respectant la tradition de sa famille, mais avoue que c'est ignoble et que la mentalité des gens devraient changer.
Je précise qu'elle boit de l'alcool et mange du porc lorsqu'elle est chez elle en France. Elle dit qu'il faudra du temps mais petit à petit les mentalités musulmanes changent pour le mieux.
Elle ne dit rien, respectant la tradition de sa famille, mais avoue que c'est ignoble et que la mentalité des gens devraient changer.
Je précise qu'elle boit de l'alcool et mange du porc lorsqu'elle est chez elle en France. Elle dit qu'il faudra du temps mais petit à petit les mentalités musulmanes changent pour le mieux.
Nikita- Nombre de messages : 1577
Date d'inscription : 04/12/2008
Re: Témoignage d’un dernier souffle
Tradition ou pas, c'est de l'assassinat
pekigo- Nombre de messages : 3116
Age : 71
Localisation : Nord près de Lille
Emploi/loisirs : Animaux, jardinage, loisirs créatifs
Date d'inscription : 16/05/2009
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