Mort d'une vache...
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Mort d'une vache...
En hommage au travail de mon amie Deanna MARTIN (APPA-Equidés) :
http://www.appa-equides.org/vaches_enlevement.htm
Texte écrit par elle :
Je vous écris... Je suis morte...
http://www.appa-equides.org/vache_morte.htm
http://www.appa-equides.org/vaches_enlevement.htm
Texte écrit par elle :
Je vous écris... Je suis morte...
http://www.appa-equides.org/vache_morte.htm
Saranell 11- Nombre de messages : 2645
Age : 50
Localisation : Saint Louis, Haut Rhin(68), Alsace
Emploi/loisirs : Chef de cabine
Date d'inscription : 22/07/2008
floflo- Nombre de messages : 1517
Age : 62
Localisation : Alsace
Emploi/loisirs : comptable, animaux
Date d'inscription : 17/06/2008
Re: Mort d'une vache...
No comment.
le problème, c'est qu'on est trop peu à ête conscients.
le problème, c'est qu'on est trop peu à ête conscients.
Brownie- Nombre de messages : 1918
Age : 63
Localisation : Courbevoie-92
Emploi/loisirs : Emploi : artisan. Loisir : mes chiens.
Date d'inscription : 27/06/2008
Re: Mort d'une vache...
Brownie a écrit:No comment.
le problème, c'est qu'on est trop peu à ête conscients.
et même quand les gens en sont conscients, ils s'en foutent
floflo- Nombre de messages : 1517
Age : 62
Localisation : Alsace
Emploi/loisirs : comptable, animaux
Date d'inscription : 17/06/2008
Handie- Nombre de messages : 64
Localisation : Douai 59
Date d'inscription : 01/02/2009
Re: Mort d'une vache...
Ben oui, ce ne sont "que" des "bêtes de rente" !! :twisted: Et pourtant, elles ont une sensibilité, comme les autres animaux...
Re: Mort d'une vache...
J'avais un oncle qui avait des vaches laitières , quand j'étais petite...elles avaient chacune un nom, sortaient au pré par beau temps, rentraient tous les soirs, et quand il les appelait, elles arrivaient au trot du pré...c'est ça une vie de vache... et pas cette misère...
Saranell 11- Nombre de messages : 2645
Age : 50
Localisation : Saint Louis, Haut Rhin(68), Alsace
Emploi/loisirs : Chef de cabine
Date d'inscription : 22/07/2008
Re: Mort d'une vache...
Oui Saranell, moi aussi, j'ai connu "ce temps-là" (on dirait des vieilles qui parlent d'un autre temps... ).
Mais maintenant, c'est devenu complètement impersonnel, de la rentabilité uniquement !!!
Mais maintenant, c'est devenu complètement impersonnel, de la rentabilité uniquement !!!
Re: Mort d'une vache...
dans mon village, il y a aussi de pauvres vaches qi sont enfermées attachées toute leur vie sans voir le jour et partent ensuite à l'abbattoir
floflo- Nombre de messages : 1517
Age : 62
Localisation : Alsace
Emploi/loisirs : comptable, animaux
Date d'inscription : 17/06/2008
Re: Mort d'une vache...
Il ne faut pas toujours généralisé. Nous vivons près d'une ferme BIOLOGIQUE de vaches laitières. Le fermier s'occupe très bien de ses vaches et veaux. Lorsqu'une vache à des problèmes de santé et qu'il n'arrive pas à les remettre sur pieds au bout de q.q. jours, il fait non seulement venir le véto mais également un ostéopathe (j'étais présente durant les séances de rééducation) pour essayer de fixer le problème si cela concerne les jambes des vaches.
La salle de traite et l'endroit où elles sont pendant l'hiver sont impeccablement propres, les petits veaux sont mis ensemble après la naissance afin de ne pas les stresser de trop du fait su sevrage avec leurs mères et sont gardés dans un endroit chaud, avec de la paille changée tout les jours et surtout ils ont de l'espace pour aller et venir, ne sont pas attachés pour être engraissés.
Il sait qu'il peut compter sur moi lorsqu'il y a un problème avec une vache, je vais la nourrir ou lui apporter des seaux d'eau lorsqu'elle ne peut plus se lever, bien souvent malheureusement, lorsqu'une vache ne peut plus se lever, elle est euthanasiée.
Tout ça pour dire qu'il reste encore et heureusement de bons éleveurs.
La salle de traite et l'endroit où elles sont pendant l'hiver sont impeccablement propres, les petits veaux sont mis ensemble après la naissance afin de ne pas les stresser de trop du fait su sevrage avec leurs mères et sont gardés dans un endroit chaud, avec de la paille changée tout les jours et surtout ils ont de l'espace pour aller et venir, ne sont pas attachés pour être engraissés.
Il sait qu'il peut compter sur moi lorsqu'il y a un problème avec une vache, je vais la nourrir ou lui apporter des seaux d'eau lorsqu'elle ne peut plus se lever, bien souvent malheureusement, lorsqu'une vache ne peut plus se lever, elle est euthanasiée.
Tout ça pour dire qu'il reste encore et heureusement de bons éleveurs.
Nikita- Nombre de messages : 1577
Date d'inscription : 04/12/2008
Re: Mort d'une vache...
Hé oui béatrice moi aussi j'ai connu cette époque où , nous enfants des villes, nous allions passer nos vacances dans les fermes en Bretagne, j'avais 6,7,8 ans j'en ai gardé un souvenir tellement merveilleux que je me souviens du nom de toutes les vaches et l'on en parle encore avec les enfants de ce couple de fermiers qui m'accueillait car bien sur j'y suis retournée maintes et maintes fois depuis (d'ailleurs 2 de mes soeurs qui, tout comme moi, y sont retournées adultes se sont installées labas car elles ont épousé des bretons une autre bonne raison de filer dans les cotes du nord :bounce: )
CHAND- Nombre de messages : 46
Localisation : DK -Malo les bains
Date d'inscription : 28/01/2009
Re: Mort d'une vache...
Nikita a écrit:Il ne faut pas toujours généralisé. Nous vivons près d'une ferme BIOLOGIQUE de vaches laitières. Le fermier s'occupe très bien de ses vaches et veaux. Lorsqu'une vache à des problèmes de santé et qu'il n'arrive pas à les remettre sur pieds au bout de q.q. jours, il fait non seulement venir le véto mais également un ostéopathe (j'étais présente durant les séances de rééducation) pour essayer de fixer le problème si cela concerne les jambes des vaches.
La salle de traite et l'endroit où elles sont pendant l'hiver sont impeccablement propres, les petits veaux sont mis ensemble après la naissance afin de ne pas les stresser de trop du fait su sevrage avec leurs mères et sont gardés dans un endroit chaud, avec de la paille changée tout les jours et surtout ils ont de l'espace pour aller et venir, ne sont pas attachés pour être engraissés.
Il sait qu'il peut compter sur moi lorsqu'il y a un problème avec une vache, je vais la nourrir ou lui apporter des seaux d'eau lorsqu'elle ne peut plus se lever, bien souvent malheureusement, lorsqu'une vache ne peut plus se lever, elle est euthanasiée.
Tout ça pour dire qu'il reste encore et heureusement de bons éleveurs.
heureusement qu'il n'y a pas que des malheureux, on prdrait vraiment le moral
floflo- Nombre de messages : 1517
Age : 62
Localisation : Alsace
Emploi/loisirs : comptable, animaux
Date d'inscription : 17/06/2008
Re: Mort d'une vache...
C'est le prix du lait ...
et de la viande,... toute cette souffrance .
On peut au moins diminuer de 25% notre consommation de ces produits, non ?
et de la viande,... toute cette souffrance .
On peut au moins diminuer de 25% notre consommation de ces produits, non ?
lea- Nombre de messages : 721
Localisation : Ile de France
Date d'inscription : 27/10/2008
Re: Mort d'une vache...
Si, il faut généraliser, car ce dont vous parlez ce sont des exceptions:
ce sont des milliards d'animaux sacrifiés chaque jour; Les USA sont le plus gros mangeur de viandes. Quand on comptait un poulet par personne par an en 1930, on en comprte un par personne par jour maintenant.
Les vaches laitières qui devraient vivre 20 ans meurent d'épuisement au bout de 4 ans, sont bourrées d'hormones... Le mode d'abattage des vaches Kasher est abomiable, la vache est égorgée vive, on lui retire l'aesophage et elle agonise ensuite, tout en continuant à être malmenée, soulevée par les pattes etc...... Je ne veux pas vous horrifier plus que ça mais il faut avoir conscinece de l'ampleur et ne pas se rassurer par quelques fermes bio /// ce sont des milliards d'animaux qui vivent une vie d'enfer , même en France.
Le vaches qu'on voit dans nos champs n'y passent qu'un mois tous les six mois... le reste en intérieur. Ce n'est même pas le cas de toutes
Les porcs sont mutilés vifs (queues, oreilles, castration), et souffrent en permanence, sont tués de façon souvent lente car restent conscients longtemps....
Réduire la consommation de viande serait plus sain et réduirait l'ampleur de toute cette machine où l'homme n'intervient même plus
ce sont des milliards d'animaux sacrifiés chaque jour; Les USA sont le plus gros mangeur de viandes. Quand on comptait un poulet par personne par an en 1930, on en comprte un par personne par jour maintenant.
Les vaches laitières qui devraient vivre 20 ans meurent d'épuisement au bout de 4 ans, sont bourrées d'hormones... Le mode d'abattage des vaches Kasher est abomiable, la vache est égorgée vive, on lui retire l'aesophage et elle agonise ensuite, tout en continuant à être malmenée, soulevée par les pattes etc...... Je ne veux pas vous horrifier plus que ça mais il faut avoir conscinece de l'ampleur et ne pas se rassurer par quelques fermes bio /// ce sont des milliards d'animaux qui vivent une vie d'enfer , même en France.
Le vaches qu'on voit dans nos champs n'y passent qu'un mois tous les six mois... le reste en intérieur. Ce n'est même pas le cas de toutes
Les porcs sont mutilés vifs (queues, oreilles, castration), et souffrent en permanence, sont tués de façon souvent lente car restent conscients longtemps....
Réduire la consommation de viande serait plus sain et réduirait l'ampleur de toute cette machine où l'homme n'intervient même plus
la maman de Sacha- Nombre de messages : 1398
Age : 51
Localisation : paris
Emploi/loisirs : brocante
Date d'inscription : 29/11/2008
Re: Mort d'une vache...
Je n'osais pas trop mettre cet article, mais puisque tu as lancé le sujet , le voici :
article sur le site de Stéphane Lamart
Pourquoi devenir végétarien ?
L’amour des animaux et l’attention que nous accordons à leur souffrance est ce qui nous réunit toutes et tous, au sein de mon association. Cependant, sommes-nous bien toutes et tous conscients que la première source de souffrance animale dans le monde comme en France est… la consommation de viande ? Trois millions d’animaux sont tués chaque jour dans les abattoirs de notre pays, sans compter les poissons qui ne sont comptabilisés qu’à la tonne. Devenez végétarien(ne) et vous sauverez environ 95 animaux par an, sans bouger de votre cuisine !
Les animaux qui se retrouvent dans nos assiettes ne sont pas des animaux que l’on a trouvé morts par hasard un beau matin, au détour d’une promenade. Il ont été conçus, élevés, transportés et abattus spécialement pour être tués et mangés. Actuellement, le mode d’élevage le plus répandu est l’élevage industriel : quoique puisse vous dire votre boucher de quartier, c’est statistique, 9 animaux sur 10 en proviennent. L’élevage industriel consistant à produire une viande la moins chère possible pour le consommateur, on réduit les coûts de production au minimum.
Les animaux sont enfermés toute leur courte existence dans des bâtiments fermés, sans pouvoir sentir la lumière du soleil sur leur peau, ni l’herbe sous leurs pieds. Confinés dans un espace d’approximativement la surface de leur corps, vaches, cochons etc n’ont pour occupation que de mordre les chaînes et les barreaux de leurs boxes. Ils sont mutilés sans anesthésie, notamment pour les empêcher de se blesser mutuellement lorsque, devenus fous d’ennui et de frustration, ils se mettent à se battre entre eux. Pour une croissance plus rapide, ils sont nourris d’aliments artificiels de très mauvaise qualité, ainsi que d’antibiotiques et autres médicaments destinés à leur faire prendre du poids le plus rapidement possible.
Souvent, leur organisme ne suit pas cette croissance trop rapide : le cœur lâche, les membres cèdent et les animaux meurent écrasés par leur propre corps.
Il existe des élevages « en plein air » et « biologiques » où les animaux ont la chance de pouvoir vivre une vie plus conforme à leurs besoins naturels avant d’être tués. Mais cela ne change rien aux horreurs du transport et de la mise à mort.
Lorsque l’animal est jugé assez gros, il est emmené à l’abattoir. Sa première et dernière sortie est un enfer : n’étant déjà plus que de la viande sur pattes, il est entassé sans ménagement, avec des dizaines de ses congénères, dans un camion où il ne recevra ni eau ni nourriture. Dans ces camions de la mort, qui peuvent faire des milliers de kilomètres avant d’atteindre l’abattoir, les animaux sont tellement serrés les uns contre les autres que leurs organes et intestins, trop comprimés, ressortent parfois par leurs anus. Beaucoup de ces animaux ne survivent pas à ce voyage. Mais pour ceux qui arrivent vivants à l’abattoir, c’est l’horreur ultime, qui vient terminer une vie entière de souffrances. Les animaux, qui sentent l’odeur du sang et entendent les cris de leurs congénères en train de se faire tuer, sont traînés et frappés jusqu’aux chaînes d’abattage.
Ils sont ensuite (selon les espèces, les méthodes d’abattage diffèrent) assommés, décapités ou électrocutés avant d’être ébouillantés, égorgés ou abattus à coups de pistolet. Souvent, à cause de la trop grande rapidité des chaînes d’abattage ou parce que l’animal, complètement affolé, tourne la tête « au mauvais moment », l’étape d’étourdissement est manquée et l’animal se fait vider de son sang, couper en deux ou ébouillanter alors qu’il est encore conscient. Les contrôles vétérinaires existent bien, mais sont plus focalisés sur l’hygiène des installations et la qualité sanitaire de la viande que sur la réduction de la souffrance animale.
En ce qui concerne les poissons, le fait qu’ils vivent dans l’eau et ne crient pas ne signifient pas qu’ils souffrent moins. Sensibles comme nous aux seuils de décompression sous-marins, leurs organes explosent à l’intérieur de leurs corps lorsqu’ils sont remontés dans un filet à la surface de l’eau. Sortis de leur élément naturel, ils ne peuvent plus respirer et agonisent pendant de longues minutes sur les ponts des bateaux de pêche, et même parfois encore sur les étals des poissonniers.
Pourtant, ni la viande ni le poisson (ni les « fruits de mer », qui sont aussi des animaux qui souffrent quand on les tue) ne sont nécessaires à notre équilibre nutritionnel ni à notre santé. Il faut en terminer une bonne fois pour toutes avec le préjugé tenace qui tend à confondre protéines et viande. Le règne végétal est tout aussi capable d'apporter, en qualité et en quantité, les protéines et acides aminés nécessaires à notre organisme. Du point de vue nutritionnel peu importe la source de la protéine, végétale ou animale, seule compte l'efficacité. Il faut noter qu'en moyenne, les consommateurs de viande absorbent le double de la ration protéinique recommandée, ce qui peut entraîner des maladies : arthritisme, maladies cardio-vasculaires, certains cancers, obésité...
La diététique officielle condamne d’ailleurs l'excès de consommation de viande. Par ailleurs, manger de cette chair morte n’est pas « naturel. La denture, l'estomac et l'intestin de l'homme sont très différents de ceux des carnivores. L'intestin en particulier ne mesure que quatre à cinq fois la longueur du corps chez ces derniers, contre dix à douze fois chez l'homme. Ce parcours est trop long pour la viande qui a ainsi le temps de libérer ses toxines qui sont absorbées par la muqueuse intestinale avant de passer dans le sang. Ces déchets toxiques (urates, acide lactique, corps gras saturés, albumine) et les purines de la viande sont très difficiles à éliminer par le foie et les reins. Ce surcroît de travail fatigue et encrasse à la longue ces organes, provoquant parfois des maladies. A l’inverse, les végétarien(ne)s vivent en moyenne six ans de plus que les omnivores, et souvent en bien meilleure santé !
La consommation de viande est également mauvaise pour les pays en voie de développement, qui vendent leurs céréales aux pays industrialisés comme la France pour qu’ils puissent nourrir leur bétail (ce qui est injuste car ces pays, souffrant souvent de famines chroniques, pourraient garder ces céréales pour eux-mêmes).
Enfin, la consommation de viande est très nuisible à l’environnement, l’élevage industriel étant extrêmement polluant (les lisiers contaminent les nappes phréatiques et les rivières), et synonyme de gaspillage. Saviez-vous que quand on consomme un steak, on "dépense" en moyenne 60 fois plus d'eau que si l'on mange une galette de blé, de riz, ou de soja ? Il faut en effet 100 000 litres d'eau pour produire 1 kg de viande de boeuf, alors que 1 000 à 2000 litres suffisent pour produire 1 kg de blé, riz ou soja. (source : Sciences & Vie - avril 1997). Avec les ressources que l’on consacre à nourrir une personne mangeant de la viande, on pourrait nourrir 7 végétariens.
N’hésitez donc plus : comme moi et des millions d’autres personnes de compassion à travers le monde, devenez végétarien(ne) ! Vous vous régalerez d’une cuisine saine et savoureuse, excellente pour la santé, tout en sauvant les animaux et en exerçant une influence positive sur l’environnement ainsi que sur les pays pauvres. Pour vous documenter davantage sur le sujet et trouver des recettes, rendez-vous sur http://www.vegetarisme.fr et sur http://www.petafrance.com
(qui propose un « kit du végétarien en herbe »).
article sur le site de Stéphane Lamart
Pourquoi devenir végétarien ?
L’amour des animaux et l’attention que nous accordons à leur souffrance est ce qui nous réunit toutes et tous, au sein de mon association. Cependant, sommes-nous bien toutes et tous conscients que la première source de souffrance animale dans le monde comme en France est… la consommation de viande ? Trois millions d’animaux sont tués chaque jour dans les abattoirs de notre pays, sans compter les poissons qui ne sont comptabilisés qu’à la tonne. Devenez végétarien(ne) et vous sauverez environ 95 animaux par an, sans bouger de votre cuisine !
Les animaux qui se retrouvent dans nos assiettes ne sont pas des animaux que l’on a trouvé morts par hasard un beau matin, au détour d’une promenade. Il ont été conçus, élevés, transportés et abattus spécialement pour être tués et mangés. Actuellement, le mode d’élevage le plus répandu est l’élevage industriel : quoique puisse vous dire votre boucher de quartier, c’est statistique, 9 animaux sur 10 en proviennent. L’élevage industriel consistant à produire une viande la moins chère possible pour le consommateur, on réduit les coûts de production au minimum.
Les animaux sont enfermés toute leur courte existence dans des bâtiments fermés, sans pouvoir sentir la lumière du soleil sur leur peau, ni l’herbe sous leurs pieds. Confinés dans un espace d’approximativement la surface de leur corps, vaches, cochons etc n’ont pour occupation que de mordre les chaînes et les barreaux de leurs boxes. Ils sont mutilés sans anesthésie, notamment pour les empêcher de se blesser mutuellement lorsque, devenus fous d’ennui et de frustration, ils se mettent à se battre entre eux. Pour une croissance plus rapide, ils sont nourris d’aliments artificiels de très mauvaise qualité, ainsi que d’antibiotiques et autres médicaments destinés à leur faire prendre du poids le plus rapidement possible.
Souvent, leur organisme ne suit pas cette croissance trop rapide : le cœur lâche, les membres cèdent et les animaux meurent écrasés par leur propre corps.
Il existe des élevages « en plein air » et « biologiques » où les animaux ont la chance de pouvoir vivre une vie plus conforme à leurs besoins naturels avant d’être tués. Mais cela ne change rien aux horreurs du transport et de la mise à mort.
Lorsque l’animal est jugé assez gros, il est emmené à l’abattoir. Sa première et dernière sortie est un enfer : n’étant déjà plus que de la viande sur pattes, il est entassé sans ménagement, avec des dizaines de ses congénères, dans un camion où il ne recevra ni eau ni nourriture. Dans ces camions de la mort, qui peuvent faire des milliers de kilomètres avant d’atteindre l’abattoir, les animaux sont tellement serrés les uns contre les autres que leurs organes et intestins, trop comprimés, ressortent parfois par leurs anus. Beaucoup de ces animaux ne survivent pas à ce voyage. Mais pour ceux qui arrivent vivants à l’abattoir, c’est l’horreur ultime, qui vient terminer une vie entière de souffrances. Les animaux, qui sentent l’odeur du sang et entendent les cris de leurs congénères en train de se faire tuer, sont traînés et frappés jusqu’aux chaînes d’abattage.
Ils sont ensuite (selon les espèces, les méthodes d’abattage diffèrent) assommés, décapités ou électrocutés avant d’être ébouillantés, égorgés ou abattus à coups de pistolet. Souvent, à cause de la trop grande rapidité des chaînes d’abattage ou parce que l’animal, complètement affolé, tourne la tête « au mauvais moment », l’étape d’étourdissement est manquée et l’animal se fait vider de son sang, couper en deux ou ébouillanter alors qu’il est encore conscient. Les contrôles vétérinaires existent bien, mais sont plus focalisés sur l’hygiène des installations et la qualité sanitaire de la viande que sur la réduction de la souffrance animale.
En ce qui concerne les poissons, le fait qu’ils vivent dans l’eau et ne crient pas ne signifient pas qu’ils souffrent moins. Sensibles comme nous aux seuils de décompression sous-marins, leurs organes explosent à l’intérieur de leurs corps lorsqu’ils sont remontés dans un filet à la surface de l’eau. Sortis de leur élément naturel, ils ne peuvent plus respirer et agonisent pendant de longues minutes sur les ponts des bateaux de pêche, et même parfois encore sur les étals des poissonniers.
Pourtant, ni la viande ni le poisson (ni les « fruits de mer », qui sont aussi des animaux qui souffrent quand on les tue) ne sont nécessaires à notre équilibre nutritionnel ni à notre santé. Il faut en terminer une bonne fois pour toutes avec le préjugé tenace qui tend à confondre protéines et viande. Le règne végétal est tout aussi capable d'apporter, en qualité et en quantité, les protéines et acides aminés nécessaires à notre organisme. Du point de vue nutritionnel peu importe la source de la protéine, végétale ou animale, seule compte l'efficacité. Il faut noter qu'en moyenne, les consommateurs de viande absorbent le double de la ration protéinique recommandée, ce qui peut entraîner des maladies : arthritisme, maladies cardio-vasculaires, certains cancers, obésité...
La diététique officielle condamne d’ailleurs l'excès de consommation de viande. Par ailleurs, manger de cette chair morte n’est pas « naturel. La denture, l'estomac et l'intestin de l'homme sont très différents de ceux des carnivores. L'intestin en particulier ne mesure que quatre à cinq fois la longueur du corps chez ces derniers, contre dix à douze fois chez l'homme. Ce parcours est trop long pour la viande qui a ainsi le temps de libérer ses toxines qui sont absorbées par la muqueuse intestinale avant de passer dans le sang. Ces déchets toxiques (urates, acide lactique, corps gras saturés, albumine) et les purines de la viande sont très difficiles à éliminer par le foie et les reins. Ce surcroît de travail fatigue et encrasse à la longue ces organes, provoquant parfois des maladies. A l’inverse, les végétarien(ne)s vivent en moyenne six ans de plus que les omnivores, et souvent en bien meilleure santé !
La consommation de viande est également mauvaise pour les pays en voie de développement, qui vendent leurs céréales aux pays industrialisés comme la France pour qu’ils puissent nourrir leur bétail (ce qui est injuste car ces pays, souffrant souvent de famines chroniques, pourraient garder ces céréales pour eux-mêmes).
Enfin, la consommation de viande est très nuisible à l’environnement, l’élevage industriel étant extrêmement polluant (les lisiers contaminent les nappes phréatiques et les rivières), et synonyme de gaspillage. Saviez-vous que quand on consomme un steak, on "dépense" en moyenne 60 fois plus d'eau que si l'on mange une galette de blé, de riz, ou de soja ? Il faut en effet 100 000 litres d'eau pour produire 1 kg de viande de boeuf, alors que 1 000 à 2000 litres suffisent pour produire 1 kg de blé, riz ou soja. (source : Sciences & Vie - avril 1997). Avec les ressources que l’on consacre à nourrir une personne mangeant de la viande, on pourrait nourrir 7 végétariens.
N’hésitez donc plus : comme moi et des millions d’autres personnes de compassion à travers le monde, devenez végétarien(ne) ! Vous vous régalerez d’une cuisine saine et savoureuse, excellente pour la santé, tout en sauvant les animaux et en exerçant une influence positive sur l’environnement ainsi que sur les pays pauvres. Pour vous documenter davantage sur le sujet et trouver des recettes, rendez-vous sur http://www.vegetarisme.fr et sur http://www.petafrance.com
(qui propose un « kit du végétarien en herbe »).
carine- Nombre de messages : 3180
Age : 60
Localisation : colombes (rp)
Emploi/loisirs : crédit /recouvrement - les animaux
Date d'inscription : 17/06/2008
Re: Mort d'une vache...
Pauvres animaux, mourir comme ça...
pionpion- Nombre de messages : 902
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Localisation : Tour-de-Peil Suisse
Emploi/loisirs : employée de bureau
Date d'inscription : 26/10/2008
izzie- Nombre de messages : 1588
Localisation : calais
Date d'inscription : 27/01/2009
Re: Mort d'une vache...
C'est trop terrible, trop triste
Et dire que vu de l'espace, la Terre est si belle.......faut voir le contenu.....
Et dire que vu de l'espace, la Terre est si belle.......faut voir le contenu.....
pekigo- Nombre de messages : 3116
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