IL FAUT BIEN LES DISTRAIRE, MAIS IL Y A SUREMENT D'AUTRES MOYENS !
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IL FAUT BIEN LES DISTRAIRE, MAIS IL Y A SUREMENT D'AUTRES MOYENS !
Une capea organisée au coeur de la Maison d’arrêt : l’idée paraissait insensée et l’opération irréalisable. Dans l’enceinte de la Maison d’arrêt, faire venir du bétail, mettre en place des arènes démontables et proposer, un après-midi de début d’automne, à cent dix détenus (volontaires) d’assister à une capea en présence d’élèves du Centre de tauromachie de Nîmes ? Impensable à réaliser, autant oublier cette idée folle.
Mais le résultat de la journée donne cependant lumineusement raison, à 100 %, à ceux qui sont allés au bout du projet. Par passion. Hier, sous un soleil digne d’une feria de Pentecôte, la tauromachie est entrée dans l’établissement pénitentiaire. Une grande première nationale débouchant sur un succès incontestable. Et trophées maximums pour ceux qui l’ont voulu.
Personne ne voulait être en retard.
Ni les surveillants (dont certains étaient venus bénévolement, négligeant leur jour de congé), ni les élus, ni les quelques invités. Et ni les jeunes toreros désignés, évidemment. Hier, à partir de 14 heures, la Maison d’arrêt a été le théâtre d’une manifestation totalement inédite, réclamant, on l’imagine, un travail d’organisation peu banal. Pour la première fois en France, la tauromachie (sans mise à mort) a franchi les grilles d’un établissement pénitentiaire. Pour, au final, recueillir les ovations du public carcéral, et la satisfaction visible et affichée des organisateurs et des participants.
Pour cette intervention, et guidés par le matador Gilles Raoux, trois élèves du Centre de tauromachie de Nîmes avaient été choisis pour officier dans cette capea devant un bétail de la manade de l’Aven, située sur la commune de Cabrières. Six vaches avaient été prévues pour eux, et c’est finalement face à sept pensionnaires que Folco Jullien, Victor Alvarez et Jordi ont eu l’occasion de s’exprimer. En costume de campo, très concentrés au paseo et conscients, eux aussi de l’enjeu de cette journée.
Dans la petite arène démontable mise sur pied la veille, entre passes de cape et enchaînements à la muleta, et avant le coup d’épée symbolique donné en simulacre, les trois aspirants toreros, malgré la noblesse discutable de plusieurs vaches, ont vaillamment, devant des adversaires permettant de démontrer leur sens du toreo, étalé leur potentiel actuel. Et sur les deux gradins séparant hommes et femmes, assis sur ces structures aménagées sur le terrain de sport de la Maison d’arrêt, le public des détenus. Cent dix personnes au total (dont trente-cinq venues du quartier femmes) ont assisté à cette capea qui, après un très long travail de préparation en amont, a pu se dérouler dans les meilleures conditions possibles.
Si, au cours de la première faena, venus des fenêtres des cellules du grand bâtiment longeant l’enceinte, des cris peu encourageants pour les toreros et des mots rarement employés par les occupants de la loge royale des arènes de Madrid ont été perçus, tous les bruits se sont peu à peu apaisés. Pour disparaître totalement au fil des faenas. Autour de la piste, c’est l’attention et l’intérêt manifestés par les détenus ayant souhaité assister à cette démonstration qui ont, d’entrée, été observés.
Le maestro Juan Bautista, présent également avec Camille Juan et le banderillero Maxime Ducasse n’a d’ailleurs pas manqué, au sortir de la capea, de retenir cet enseignement. « Je voulais faire cette expérience aussi, en spectateur. Pour me rendre compte vraiment de ce qu’était une prison. C’est impressionnant avec ces portes, ces grilles et toutes ces clés. J’ai vraiment été touché par le respect que les détenus observaient vis-à-vis des toreros et du spectacle. Et par leurs applaudissements. »
Une analyse unanimement confirmée par l’ensemble des participants et témoins de cette journée. Chef de lidia de cette capea, Folco Jullien ne cachait pas, non plus, l’aspect intégralement positif de l’après-midi vécu. « J’étais déjà venu à la Maison d’arrêt pour une démonstration, en salle, de toreo de salon. Je connaissais les lieux, mais cette fois, c’est beaucoup plus fort. » Alors, question. A quand la répétition de l’événement ?
http://www.midilibre.com/articles/2009/09/23/PANIER-Une-capea-organisee-au-coeur-de-la-Maison-d-arret-930684.php5
Mais le résultat de la journée donne cependant lumineusement raison, à 100 %, à ceux qui sont allés au bout du projet. Par passion. Hier, sous un soleil digne d’une feria de Pentecôte, la tauromachie est entrée dans l’établissement pénitentiaire. Une grande première nationale débouchant sur un succès incontestable. Et trophées maximums pour ceux qui l’ont voulu.
Personne ne voulait être en retard.
Ni les surveillants (dont certains étaient venus bénévolement, négligeant leur jour de congé), ni les élus, ni les quelques invités. Et ni les jeunes toreros désignés, évidemment. Hier, à partir de 14 heures, la Maison d’arrêt a été le théâtre d’une manifestation totalement inédite, réclamant, on l’imagine, un travail d’organisation peu banal. Pour la première fois en France, la tauromachie (sans mise à mort) a franchi les grilles d’un établissement pénitentiaire. Pour, au final, recueillir les ovations du public carcéral, et la satisfaction visible et affichée des organisateurs et des participants.
Pour cette intervention, et guidés par le matador Gilles Raoux, trois élèves du Centre de tauromachie de Nîmes avaient été choisis pour officier dans cette capea devant un bétail de la manade de l’Aven, située sur la commune de Cabrières. Six vaches avaient été prévues pour eux, et c’est finalement face à sept pensionnaires que Folco Jullien, Victor Alvarez et Jordi ont eu l’occasion de s’exprimer. En costume de campo, très concentrés au paseo et conscients, eux aussi de l’enjeu de cette journée.
Dans la petite arène démontable mise sur pied la veille, entre passes de cape et enchaînements à la muleta, et avant le coup d’épée symbolique donné en simulacre, les trois aspirants toreros, malgré la noblesse discutable de plusieurs vaches, ont vaillamment, devant des adversaires permettant de démontrer leur sens du toreo, étalé leur potentiel actuel. Et sur les deux gradins séparant hommes et femmes, assis sur ces structures aménagées sur le terrain de sport de la Maison d’arrêt, le public des détenus. Cent dix personnes au total (dont trente-cinq venues du quartier femmes) ont assisté à cette capea qui, après un très long travail de préparation en amont, a pu se dérouler dans les meilleures conditions possibles.
Si, au cours de la première faena, venus des fenêtres des cellules du grand bâtiment longeant l’enceinte, des cris peu encourageants pour les toreros et des mots rarement employés par les occupants de la loge royale des arènes de Madrid ont été perçus, tous les bruits se sont peu à peu apaisés. Pour disparaître totalement au fil des faenas. Autour de la piste, c’est l’attention et l’intérêt manifestés par les détenus ayant souhaité assister à cette démonstration qui ont, d’entrée, été observés.
Le maestro Juan Bautista, présent également avec Camille Juan et le banderillero Maxime Ducasse n’a d’ailleurs pas manqué, au sortir de la capea, de retenir cet enseignement. « Je voulais faire cette expérience aussi, en spectateur. Pour me rendre compte vraiment de ce qu’était une prison. C’est impressionnant avec ces portes, ces grilles et toutes ces clés. J’ai vraiment été touché par le respect que les détenus observaient vis-à-vis des toreros et du spectacle. Et par leurs applaudissements. »
Une analyse unanimement confirmée par l’ensemble des participants et témoins de cette journée. Chef de lidia de cette capea, Folco Jullien ne cachait pas, non plus, l’aspect intégralement positif de l’après-midi vécu. « J’étais déjà venu à la Maison d’arrêt pour une démonstration, en salle, de toreo de salon. Je connaissais les lieux, mais cette fois, c’est beaucoup plus fort. » Alors, question. A quand la répétition de l’événement ?
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